Fautes de grammaire et d’orthographe à l’ère de l’IA
STEPHANE-CEO-Directeur Conseil
Rédigé par Stéphane
| 5 min de lecture

Que disent de vous les fautes de grammaire et d’orthographe à l’heure de l’IA ?

Communication
Trooop long
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Bienvenue dans l’univers des fautes de grammaire et d’orthographe à l’ère de l’IA, où chaque erreur est scrutée avec une précision redoublée. Finie, la douce époque où nous pouvions tranquillement accuser ce fichu correcteur orthographique de nos boulettes. Vous savez, ce bon vieux temps où écrire « appocalypse » (avec 2 “p”) passait pour un mystère de la technologie défaillante et non pour une démonstration de notre inattention crasse ? Eh bien, c’est terminé. Fin de la récré.

Aujourd’hui, les outils de correction ont fait un bond de géant. L’IA, cette machinerie presque magique, vous fait la leçon en un éclair, vous suggère la ponctuation adéquate et vous balance (souvent) la règle de grammaire à laquelle vous n’avez jamais prêté la moindre attention en cours de français. On pourrait se dire : « Génial, l’IA est mon nouveau meilleur pote, je ne ferai plus jamais de fautes ! » Tu parles ! Même la meilleure technologie ne rattrapera pas toutes vos boulettes, surtout quand vous ne savez pas la faire fonctionner correctement (ou que vous avez la flemme de cliquer sur « vérifier »).

Alors, on en est où aujourd’hui ? Que révèlent ces fameuses coquilles, ces lapsus cruels, ces “accidents de syntaxe” quand on vit dans un monde où l’Intelligence Artificielle veille au grain ?

Les fautes de grammaire deviennent votre carte d’identité (linguistique)

Les fautes de grammaire, c’est un peu la faute avouée qui est à moitié pardonnée, sauf qu’en réalité, personne ne pardonne vraiment. Dès que vous lâchez un “ils faitent”, vous êtes fiché. Votre interlocuteur va se dire, en trois secondes chrono :

« Il a séché les cours, ou quoi ? »

« Si elle fait ça à l’écrit, qu’est-ce que ça doit être dans sa tête ? »

« Vite, fuyons. »

Merci l’IA ? Oui et non. D’un côté, la technologie peut redresser la barre et proposer la version correcte, histoire de vous éviter le lynchage médiatique. De l’autre, dès que vous passez un message à la volée sur WhatsApp, Facebook ou même Slack, vous redevenez le maître absolu de la boulette. Désolé, mais l’IA ne vous suivra pas partout.

Donc, le premier indice : les fautes de grammaire signalent généralement un manque de concentration ou des lacunes que vous n’avez jamais voulu combler (on ne va pas se mentir). Et ça, l’IA ne peut pas totalement le cacher si vous ne jouez pas le jeu.

 

 

Le miroir de votre sérieux (ou de votre attitude “je-m’en-foutiste”)

Si la grammaire est souvent perçue comme un signe de rigueur dans l’expression, l’orthographe, elle, est encore plus visible. La “cocotte-minute” de l’orthographe – où, ou, a, à, la, là, ça, çà – sont autant de pièges dans lesquels vous tombez de bon cœur. Quand, en 2025, vous persistez à écrire “sa va ?”, vous ne laissez qu’une seule possibilité à votre lecteur : lever les yeux au ciel.

Mais attention : l’excuse de la faute de frappe ne marche qu’une fois sur mille, hein. « Oups, j’ai tapé trop vite ! » Ben voyons. À l’ère de l’IA qui corrige tout, soit vous avez activé le mode “flemme intégrale”, soit vous vous complaisez à défier la langue de Molière.

Message subliminal : si vous accumulez les fautes d’orthographe alors que les machines sont capables de tout souligner en rouge, soit vous vous fichez de votre crédibilité, soit vous prenez un malin plaisir à scandaliser vos lecteurs. Les deux sont possibles, remarquez.

 

 

La revanche de la syntaxe, IA vs. ignorance crasse

Il n’y a pas que la grammaire et l’orthographe dans la vie, il y a aussi le style et la syntaxe. Vous savez, ces tournures de phrases où le verbe joue à cache-cache avec le sujet, où les négations se font la malle et où on ne sait même plus qui fait quoi. Là-dessus, l’IA est de plus en plus forte, mais elle n’est pas encore dotée d’une baguette magique qui transforme un charabia en pièce de théâtre racinienne.

Traduction : si votre phrase est bancale dès le départ, l’IA peut tout au plus vous souffler un truc plus ou moins potable, mais si vous ne savez pas ce que vous voulez dire, vous allez tout de même produire du contenu approximatif.

En d’autres termes, vos fautes de syntaxe montrent à quel point vous êtes (ou pas) capable de structurer votre pensée. Peu importe la performance de votre outil de rédaction assistée par IA : si vous ne savez pas où vous voulez en venir, vous allez nulle part.

 

 

À l’heure de l’IA, tout se voit… encore plus vite

On pourrait penser que l’IA nous “sauve” en permanence de la honte. En fait, elle fait mieux : elle accélère la détection de notre incompétence. Vous vous plantez sur un accord du participe passé ? Bing, un petit soulignement coloré. Vous lâchez un verbe au hasard dans une phrase interminable ? Pan, une suggestion de réécriture sèche et dénuée d’âme.

Résultat : la moindre faute devient un doigt accusateur pointé sur vous en mode « Regarde, t’as cliqué trop vite sur “envoyer” ». Et ce, que vous écriviez un mail professionnel, un post LinkedIn ou un commentaire salé sur Facebook.

 

 

Faut-il (encore) faire un effort ?

La grande question. Après tout, si l’IA est si douée, pourquoi s’embêter à apprendre où mettre un “s” ou un accent ? Pourquoi comprendre la différence entre “Ce” et “Se” ? Eh bien, tout simplement parce qu’il reste un soupçon (bon, un gros soupçon) de valeur dans le fait de savoir écrire par soi-même.

  • Crédibilité et professionnalisme : vous envoyez un CV ? Vous postulez pour un job ? Les recruteurs – même ceux qui tapent sur ChatGPT toute la journée – vérifient encore vos tournures et vos conjugaisons. Les fautes restent rédhibitoires à bien des endroits.
  • Plaisir et créativité : quand vous maîtrisez votre langue, vous pouvez inventer, jouer, innover. L’IA, c’est un outil. C’est très sympa, mais ce ne sera jamais aussi pétillant qu’une vraie plume humaine (enfin, pas encore… on verra dans dix ans).
  • Auto-défense intellectuelle : vous serez fier (si, si) de pouvoir dire « Non, désolé, mais votre correcteur IA se trompe, la phrase est juste comme je l’ai écrite. » Dans la bataille homme vs machine, avouez que c’est jouissif de corriger l’ordinateur !

 

 

Assumez, progressez ou laissez l’IA faire le job (mais ne vous plaignez pas)

À l’heure où l’IA tente de nous simplifier la vie, les fautes de grammaire et d’orthographe sont plus visibles que jamais. Elles révèlent un manque d’attention, un éventuel dédain pour la langue, ou parfois tout simplement un vrai problème de révision (ceux qui ont raté l’épisode de l’accord du participe passé avec “être”, on vous voit).

Si vous persistez à vous planter lourdement, sachez que tout le monde se posera des questions, que ce soit sur votre rigueur, votre niveau de professionnalisme ou, dans le pire des cas, votre sérieux tout court. Alors, que faire ?

  • Utiliser l’IA intelligemment : relisez, vérifiez, croisez les suggestions avec votre bon sens (si, si, vous en avez).
  • Retravailler vos bases : quitte à refaire un petit tour sur Bescherelleland, histoire d’éviter les faux amis les plus courants.
  • Assumer vos fautes : si vous aimez la provoc’, allez-y à fond. Mais ne vous étonnez pas si on vous prend pour un(e) analphabète en cavale.

En somme, à l’ère de l’IA, l’orthographe et la grammaire n’ont jamais autant compté. Parce que, soyons honnêtes, quand on a la technologie la plus perfectionnée pour nous soutenir, faire des fautes, c’est vraiment se moquer du monde. À bon entendeur, salut !

 

 

Gimme
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Trooop long
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