Comment accompagner les entreprises et les salariés autour du Compte personnel de Formation (CPF) ? L’OPCA DEFI a mis en place de nombreux outils pédagogiques. Parmi eux, une série de films documentaires dont le premier volet est sorti ce jeudi.
l’OPCA DEFI, l’organisme paritaire collecteur agréé des industries chimiques, pétrolières, pharmaceutique et de la plasturgie, s’est fixé un objectif. Celui d’accompagner les entreprises et les salariés dans le développement de leurs compétences, la reconnaissance métier et l’employabilité. Mais aussi d’améliorer l’image du CPF depuis son instauration en 2015 pour remplacer le DIF. Derrière tout cela un autre enjeu, tout aussi important. Agir au profit de la marque employeur de ses entreprises adhérentes. En facilitant l’emploi-formation, donc leur capacité à séduire, recruter de nouveaux talents. Et fidéliser leurs collaborateurs en maximisant leur employabilité.
L’OPCA DEFI est parti d’un constat simple
Le CPF a encore besoin de pédagogie pour poursuivre sa progression. Pour cela, il a choisi d’abord d’accompagner les entreprises adhérentes et les salariés autour des bonnes pratiques liées à ce nouveau dispositif issu de la réforme de mars 2014.
C’est pourquoi, afin de donner toutes les clés et guider autour de ce nouveau droit à la formation, l’OPCA DEFI a décidé d’appuyer son action de sensibilisation sur la mise en ligne d’une série de films documentaires uniques « Le Compte est bon ». Ces vidéos, à travers plusieurs thématiques, mettent ainsi en lumière les bonnes pratiques de ses adhérents.
Un premier volet riche en témoignages
Sorti le 28 avril, la première vidéo rassemble en effet de nombreux intervenants. Ils nous racontent notamment comment ils se sont appropriés le dispositif.
« Nous avons réalisé un encart dans notre revue Capital RH pour prévenir que le DIF allait être abandonné au profit du CPF. » (Chantal CHEVREUX. Responsable formation. PFIZER)
Conseillers formations de l’OPCA, responsables formation ou DRH d’entreprises, salariés bénéficiaires du dispositif ou conseillers en évolution professionnelle, nombreux sont les protagonistes. Chacun apporte ainsi sont regard et partage son expérience autour des démarches qui ont été engagées.
« J’avais un peu peur de me faire avoir en changeant le DIF et le CPF. » (Céline MORIN. Opérateur support Process. Commission formation. Représentant du personnel chez NOVO NORDISK PRODUCTION)
Répondre aux questions de tous
Chaque thème répond en effet aux questions légitimes que l’on se pose autour du CPF. Le premier volet traite ainsi de l’information mise en place, notamment auprès des salariés.
« J’ai été informé par mon service formation lorsque j’ai fait ma formation d’anglais. » (Medhi ESSHILI. Ingénieur planification chez NOVO NORDISK PRODUCTION)
Il est suivi d’un autre film qui aborde le choix de sa formation. Quel type de formation effectuer ? Est-elle inscrite au RNCP ? Entre-t’elle dans le cadre d’une VAE, est-elle effectuée en temps de travail ou hors temps de travail ?
Le troisième volet de cette série explique aussi comment fonctionne la certification, quelle est l’utilité d’asseoir sa formation sur une certification et comment la choisir pour qu’elle soit éligible. Enfin, cette série se conclut autour du thème du financement en abordant notamment de quelle manière et quels types de frais peuvent être pris en charge.
« Avoir une évolution de ses connaissances et de ses compétences et être évalué. » (Elisabeth HILD. Responsable développement et formation EMEA chez BIOMERIEUX)
Une panoplie d’outils pédagogiques
Ce documentaire s’ajoute ainsi aux nombreux outils de l’OPCA déjà proposés à ses adhérents. A l’image des brochures techniques et pratiques à destination des salariés ou les outils online sur le site OPCA DEFI. Il permet notamment d’aider les entreprises adhérentes et les salariés à prendre en main ce nouveau droit à la formation et à évoluer en employabilité.
« Au delà de la reconnaissance dans mon métier, ça permettait d’accroître mon employabilité et de faire profiter de mes nouvelles compétences à mon entreprise. » Valentin DESBOIS. Responsable fabrication chez FACOSPAR.
Voilà bien ici un véritable enjeu pour les entreprises adhérentes : Améliorer leurs capacité à conserver les talents en les aidant à monter en compétences. Un pur enjeu de marque employeur.
