Les collaborateurs perpétuent aussi la culture et les valeurs de l’entreprise. Mais à condition qu’ils soient accompagnés à travers de bonnes pratiques managériales.
Une fois définies culture et valeurs, vient donc le moment de les confronter à la réalité du terrain, à savoir au management. C’est souvent là que le bas blesse. Voici donc quelques pistes méthodologiques pour établir de bonnes pratiques qui bénéficieront à votre marque employeur.
La GPEC ce n’est pas que pour les nuls
Les outils de GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) ne sont pas là que pour poser des problèmes aux responsables RH.
Mis en place à l’occasion de la réforme de mars 2014, ils jouent aussi en faveur des pratiques managériales.
C’est le cas avec l’entretien professionnel, avec la mobilité interne, le plan de formation, le CPF, le Bilan social individuel et tout ce qui porte haut la proposition de valeur employés (PVE). Et là on ne parle pas que de qualité de vie au travail.
Impliquer les manager
Les managers, ce sont un peu les chevilles ouvrière de la performance. S’ils ne sont pas bien outillés, cela grince.
Et surtout, lorsqu’ils sont performants, ce sont eux qui impulsent la vie aux valeurs de l’entreprise.
Cela commence par les aider à traduire les valeurs et la culture de l’entreprise sur un plan managérial, en instaurant la culture de la confiance et de la bienveillance, de l’éthique et des promesses tenues.
Cela continue par la promotion de l’échange et du partage d’expérience. Pourquoi pas des tchat, des videos tchat de manager pour justement partager les bonnes pratiques sur le terrain ?
Et si l’on y ajoutait une culture de l’égalité de traitement entre collaborateurs, et une atmosphère garantissant l’autonomie et le droit à l’erreur. Voilà qui permettrait de développer les opportunité d’apprentissage. Et donc un plus pour l’image employeur.
Accompagner les équipes dans la transformation digitale
Mettre à niveau ses modèles managériaux, c’est aussi assurer la transition digitale positive, en adaptant la culture d’entreprise à de nouveaux modèles numériques, mais sans laisser quiconque au bord de la route.
Il est possible, sans renier ses valeurs, de s’adapter à la transition digitale, en rendant notamment l’entreprise agile.
Cela s’opère par exemple en instaurant de nouveaux modèles managériaux, par le tutorat et le mentorat, et en impulsant la flexibilité, grâce à des chartes (digitalisation, télétravail, diversité, égalité) qui sensibilisent aux nouveaux modèles managériaux.
Les bonnes pratiques managériales propulsent vers l’entreprise libérée. A salaire égal, 21% des jeunes candidats choisiraient l’entreprise la plus éthique, 25% la plus fun.
Alors si l’on s’adosse à une culture et à des valeurs fortes, le management peut réduire la distance entre les individus, les générations et les technologies. Et valoriser l’image employeur.