Fusions, délocalisations, réorganisations,… aujourd’hui, le climat d’inquiétude engendre une évolution des attentes des salariés. Il influe aussi sur le recrutement. Certains laissent l’opinion publique se forger une image de leur entreprise au hasard des moteurs de recherche. D’autres s’attachent à définir et maitriser leur marque employeur. Il y a alors un travail de longue haleine à aborder « step by step ».
Réputation, communication, marketing, ressources humaines, valeurs… Les entreprises sont en compétition pour être bien perçues par leurs salariés. Et surtout, pour être reconnues par les candidats comme un « employeur de référence ». Le fameux “Top Employeur” ! Les sites de notation vous le diront !
Séduire, fidéliser, mobiliser, attirer… tous les talents, voilà un enjeu à relever via la marque employeur. Mais comment s’y prendre ?
Première étape : Définir son ADN
Avant de construire une stratégie marque employeur, commencez d’abord par évaluer l’impact de votre marque employeur actuelle. Posez-vous ainsi les bonnes questions. Quel est l’ADN de votre société ? Que signifie travailler au sein de votre entreprise ? Qu’est-ce que les collaborateurs pensent et attendent d’elle ? Quelle est votre fameuse PVE, votre Proposition de valeur employeur ?
Vous ne savez pas ?
Alors vous pouvez réaliser des enquêtes. Un audit sur la PVE par exemple. Voilà qui vous aidera à déterminer les niveaux de satisfaction et de motivation des salariés. De même que la culture et les valeurs de l’entreprise, vue à travers le regard des salariés. Leur vécu également, en matière de style de management. Vous aurez là tous les points capitaux pour élaborer l’ADN de votre entreprise.
Ou pourquoi pas un audit sur le recrutement ? Eh oui, histoire de connaître votre attractivité en tant qu’employeur potentiel. Votre process recrutement notamment, histoire de savoir s’il ne coûte pas trop cher par exemple ?
Et votre onboarding ? Votre intégration. Pensez-y ! C’est aussi une histoire de culture.
Deuxième étape : Impliquer l’ensemble des salariés
La marque employeur a un impact sur la performance future d’une entreprise.
C’est pourquoi tous les services doivent être impliqués. RH, communication, marketing, commercial, direction générale. Dans tous les cas la marque employeur doit être cohérente avec les valeurs. Elle doit donc être adoptée par l’ensemble des salariés.
Afin que les collaborateurs deviennent des porte-paroles convaincus, des ambassadeurs, la marque employeur doit cultiver ses différences. Vos clients et futurs collaborateurs percevront ainsi mieux une entreprise à travers ses salariés et leur vécu en interne.
Troisième étape : Assimiler la perception de vos collaborateurs
Pour caractériser votre marque employeur, intégrez l’avis des collaborateurs.
Déterminez donc vos forces d’employeur et tenez compte des éléments qui, d’après vos salariés, influencent votre marque employeur. C’est là une étape importante.
N’oubliez pas que la majorité des salariés parlent de leur vie professionnelle à leur entourage. Et pas seulement au café du commerce. Particulièrement sur les réseaux sociaux. Et, on le sait, l’humain a une forte propension à se plaindre. Il est donc essentiel de communiquer sur une marque employeur réaliste afin d’éviter un trop grand écart entre le message et la réalité.
D’autant plus que cela pourrait dissuader les candidats de vous rejoindre.
Quatrième étape : Véhiculer un message cohérent
Aujourd’hui, il est quasiment impossible de ne pas avoir de réputation face aux quantités d’informations diffusées sur Internet. Google vous le dira aussi bien que nous.
Il est donc impératif que le message de votre marque employeur se concentre de façon cohérente sur ses réelles valeurs.
Par exemple, vous pouvez mettre en adéquation votre volonté de satisfaire vos clients et d’instaurer une qualité de travail de vos salariés. Si c’est la réalité.
Cinquième étape : Contrôler les influences externes
La réputation des employeurs est en partie créée par l’opinion publique. Il est donc primordial de repérer les éléments susceptibles de l’affecter.
Il s’agit ainsi d’éviter un écart entre la marque employeur perçue et voulue, et de limiter les dommages potentiels.
Sixième étape : Apprécier l’impact de votre marque employeur
La marque employeur est un investissement à long terme.
Et pour l’évaluer, il est sage de contrôler une série d’Indicateurs Clés de Performance (ICP). Bon, ok on préfère dire KPI…
Ils comprennent l’absentéisme, le turnover, les niveaux d’implication, le coût par embauche, le taux de candidatures spontanées…
Ce suivi est essentiel. Il permet en effet de faire coïncider votre marque employeur avec vos objectifs.
Mais attention. Cette démarche met en lumière ce qui va, mais aussi ce qui ne va pas.
Et pour cela, vous avez consulté vos collaborateurs. N’oubliez pas qu’ils attendent donc des réponses.
Septième étape : “step by step”
Une fois l’ADN, les valeurs et la culture de votre entreprise définis, Dajm peut vous accompagner pour la mise en place d’outils de motivation, mais également pour mettre en place une stratégie d’Inbound marketing :
Le forum de recrutement / CVthèque
Diffusez et échangez sur les offres d’emploi de l’entreprise. Stockez des candidatures selon différents critères, et ce sans les retrouver sur les sites « fourre-tout ». Vive l’ATS !
Le blog RH
Mettez en relation les collaborateurs et les candidats potentiels. Surtout vos experts ! Résultat ? Des collaborateurs plus impliqués dans la stratégie de communication. Mais attention à la cohérence du message ! D’où l’importance d’un bon conseil et une bonne formation de vos ambassadeurs. Et aussi de bons outils Inbound marketing qui proposeront du contenu. De quoi faire aussi du personnel brandit pour vos collaborateurs.
Le business game
Le jeu c’est du sérieux. Surtout dans le recrutement. Proposez ainsi à des équipes d’étudiants de répondre à un appel d’offre afin d’évaluer leur capacité à travailler ensemble. Vous verrez s’ils sont capables de tenir un budget et de faire évoluer un projet.
L’intervention « physique » auprès d’étudiants
Se rendre plus visible et accessible auprès des étudiants (rencontres, écoles, universités, forums, conférences, présentations des métiers…) c’est important. Vous êtes notamment la vitrine humaine de votre marque employeur. Vive les ambassadeurs !
Le partenariat associatif
Qu’il soit sportif, culturel, le mécénat compte. Il permet aussi de vous investir au sein des associations de grandes écoles. C’est du lobbying ? Peut-être. Mais vous véhiculez ainsi une image dynamique auprès des jeunes.
Le community management
Développez et gérez votre « e-réputation », c’est bien. Mais pas seulement au niveau des ressources humaines. C’est plutôt un travail à l’échelle globale, et c’est mieux. Comme vous aider à définir une stratégie sur les médias sociaux.
Les ambassadeurs
Créez une proximité entre les salariés diplômés issus d’écoles que vous ciblez et les étudiants de ces mêmes écoles. Posez des questions à leurs prédécesseurs, en les projetant dans leur future société est une véritable opportunité pour les étudiants.
La web TV
Présentez vos métiers, votre culture, vos valeurs. Diffusez des bonnes pratiques en matière de recrutement. Valorisez aussi votre politique formation, votre gestion RH. Cet outil est particulièrement adapté à notre société. N’oubliez pas une chose. La moitié de notre temps libre (environ 2h30) se passé devant un écran (étude Credo).
Le mécénat de compétences
Jouez la carte du mécénat de compétences. Mettez ainsi à disposition, et gracieusement, un salarié (sur son temps de travail) auprès de structures d’intérêt général. Vous allez alors booster la motivation des collaborateurs, mais aussi répondre à leur « quête de sens ». D’autant plus qu’aujourd’hui, quête de sens et bien-être au travail sont particulièrement liés.
Le site carrière
Mettez en avant les points forts de votre entreprise, pour attirer les candidats potentiels et fidéliser vos collaborateurs. Voilà notamment le rôle de votre site carrière. Et son avantage c’est aussi de rassembler toutes les idées ci-dessus ! Et même plus.
Il y a une huitième étape évidemment. C’est celle de la prise de conscience. Le fameux moment où l’on décroche son téléphone. Allo Dajm ?