L’alternance fait l’actualité. Le CESI a présenté le mardi 17 juin 2014 à la Pagode les résultats de la 7ème vague du baromètre CESI – IPSOS – LE FIGARO. Cette enquête permet de connaitre l’image de l’alternance à travers la vision croisée de chefs d’entreprises et de salariés du privé.
Au profit de l’alternance
Cette soirée était également l’occasion pour le CESI de montrer son engagement en faveur du développement de l’alternance.
Un vecteur d’insertion professionnelle et un outil de promotion sociale. Mais également, un vecteur de promotion de la marque employeur. Au profit de l’attraction, du recrutement et de l’employabilité des collaborateurs.
Un objectif ambitieux pour l’alternance
Avec l’objectif d’un étudiant sur six en alternance en 2020, l’alternance est l’une des réponses proposée pour lutter contre le chômage des jeunes.
Mais également pour accompagner le développement des entreprises en matière de marque employeur.
Les résultats de ce sondage montrent une image de l’alternance assez positive au sein des entreprises.
Il montrent également l’envie des chefs d’entreprises de contribuer à l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi.
L’alternance encore en chantier
Cependant, l’étude a révélé d’autres aspects intéressant au sujet de l’alternance.
Ainsi, les chefs d’entreprises affirment éprouver une crainte à passer à l’action, et des doutes quant à la facilité, l’opérationnalité et la rentabilité pour l’entreprise de recruter un alternant.
C’est un point important en termes de marque employeur. Car il a trait notamment à la qualité de l’accueil et de l’onboarding.
Cliquez-ici pour découvrir les résultats de l’enquête.
Une interview exclusive
Suite à la présentation des résultats par Brice Teinturier, Directeur Délégué Adjoint d’IPSOS, Dajm a recueilli les témoignages exclusifs de plusieurs intervenants :
– Vincent Cohas, Directeur général – CESI
– Sophie Crespy, Directeur – CESI Alternance
– Philippe Huguenin-Genie, Directeur Général Adjoint — Opcalia
– Natacha Joly, Étudiante en alternance — CESI Alternance
– Michel Moreau, Président Directeur Général — Eurinnov
– Florence Dugeny, Responsable du développement RH – Eiffage Métal
Focus sur l’alternance
En France, l’Alternance bénéficie d’une image qui n’est pas forcément des meilleures. Le nombre d’entrées en alternance ne se porte pas au mieux. Même en baisse à partir de 2012, alors que l’objectif gouvernemental fixait 500 000 apprentis à fin 2017. Et pourtant nombreux sont les acteurs de l’alternance, apprentis et alternants en premier, mais aussi entreprises et tuteurs, à considérer cette voie comme une voie d’excellence.
Il existe notamment un problème de notoriété. Et souvent de confusion entre l’alternance et l’apprentissage. Un problème qui tient tant à la complexité du système, qu’à la répartition de son financement. Mais aussi à la somme de différents acteurs, régions, éducation Nationale, entreprises, OPCA, OCTA, partenaires sociaux, branches professionnelles…
D’un point de vue contractuel, l’alternance s’appuie sur deux formes de contrats de travail. Il s’agit du contrat d’apprentissage et du contrat d’alternance. Le contrat d’apprentissage s’appuie essentiellement sur la formation professionnelle initiale. Celle-ci s’effectue à partir de 16 ans, voire 15 ans dans certains cas, avec dérogation, à condition d’avoir suivi entièrement la formation du collège.
Le contrat d’apprentissage permet une entrée en apprentissage, via le lycée professionnel ou le Centre de Formation d’Apprentis (CFA). Il existe d’autres entités également (UFA). Et cela jusqu’à 26 ans.
Le contrat d’alternance quant à lui, entre aussi dans le cadre de la formation professionnelle. Mais plutôt sur un axe formation continue et reconversion. Il touche également les grandes écoles et universités. Avec des formations diplomantes par exemple en école d’ingénieur (Master…), ou éligibles à des titres RNCP (certification professionnelle). Il est possible de suivre par exemple une alternance par dérogation jusqu’à 30 ans. Comme d’ailleurs en étant inscrit à Pôle Emploi.
S’arrêter à cette unique comparaison, comme nous l’avons fait avec ces deux types de contrats, est cependant assez réducteur. Le système de formation professionnelle à la française reste bien plus complexe qu’une simple comparaison de type et de champs d’action de contrat de travail.