2,5 millions de français sont touchés par l’illettrisme, ce fléau qui ne se voit pas. C’est beaucoup 2,5 millions ? Oui, c’est beaucoup et c’est surement trop. Alors, à force de parler responsabilité sociétale et environnementale (RSE) avec nos clients, on s’est dit qu’on pourrait peut-être apporter notre pierre à l’édifice. Et surtout donner un coup de main sur ce sujet pour faire fondre un peu ce chiffre.

L’illettrisme reste une grande cause de RSE

Lorsque l’on parle d’illettrisme, on évoque des grands mots comme lutte, combat ou fléau.

Ce sont en effet des termes assez violents. Mais ils résument pourtant bien la souffrance que peut entraîner au quotidien la condition d’illettré. Tant ce vocabulaire est toujours tabou dans la société.

C’est pourtant un sujet dont on parle, mais cependant beaucoup trop rarement.

Après avoir été déclaré Grande Cause de l’année 2013, les secondes Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme, organisées en septembre 2015 par l’ANLCI, ont remis un coup de projecteur sur ce problème. Il était temps, car le fléau ne recule pas. Ou trop lentement.

 

Un projet RSE autour de la lutte contre l’illettrisme

C’est la raison pour laquelle Dajm, en collaboration avec la société Unilearn, spécialiste des applications de gamification autour de l’éducation et de l’enseignement, a décidé d’agir. Nous sommes ainsi parti à la rencontre des français pour découvrir leur vision du problème. En effet, quel regard portent-ils sur l’illettrisme ? En connaissent-ils les causes ? Les moyens de détection et de lutte ? Connaissent-ils autour d’eux des personnes vivant en situation d’illettrisme ?

Ces rencontres, nous les avons filmées sous forme de micro-trottoir. Elles nous ainsi ont permis de diffuser un court documentaire sur le sujet, intitulé L’illettrisme, le retard français en question. Ce travail journalistique a été l’occasion de prendre conscience du manque de connaissance des français sur ce sujet.

Les interview, compilées dans ce court métrage, ouvrent les yeux sur ce fléau, toujours mal jugé. Un fléau que l’on retrouve aussi en entreprise.

Il en ressort alors la nécessité de changer les regards, de faire évoluer les mentalités, mais également de renforcer les moyens de lutte en matière de RSE (responsabilité sociétale et environnementale).

 

Un projet au-delà de la RSE

Cela passe par exemple par toute une série d’actions qui vont au-delà de la simple responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). C’est le cas grâce, notamment, à l’élaboration d’outils destinés à assurer la récupération des savoirs fondamentaux. Dans ce domaine, l’arsenal existe avec les politiques de Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) élaborées au sein des entreprises. Mais également avec des plans de formation en interne, qui apparaissent comme étant les moyens les plus fiables d’améliorer la situation.

Avec, à terme, la possibilité de maintenir dans l’emploi les salariés touchés, et de les faire évoluer en compétences.

Pour cela, les notions nées de la marque employeur tiennent un rôle important : Proposition de valeur employeur, management responsable, bienveillance et qualité de vie au travail (QVT) forment le moyen d’améliorer le quotidien des salariés touchés. De leur redonner confiance, et de les fidéliser dans l’entreprise.

[Vimeo L’illettrisme, le retard français en question]